Saturday, October 27, 2018

10 octobre 2018

Cette fois-ci, on a compté sur l'appel à la prière de 5h40 du matin pour nous servir de réveil matin puisque nous devions être à la gare d'autobus à 6h30, ha ha! On se lève, finissons de préparer nos valises, et quittons la ville bleue. Une fois sortis, on aurait pu prendre un taxi mais nous étions d'avance et nous avions seulement une dizaine de minutes de marche dans la ville déserte et la gare était en bas de la côte donc nous avons décidé de marcher compte tenu que nous passerions les six prochaines heures assis dans un autobus. Pendant quelques minutes, un chat nous a accompagné et marchait à nos côtés - je ne sais pas si je l'ai mentionné, mais les chats au Maroc sont beaucoup plus affectueux que ceux à la maison. Je pense que c'est parce qu'ils ne sont pas assez nourris en fait donc ils quêtent de la bouffe (comme les marocains finalement). 

Après six heures d'autobus, une semaine de Maroc, on décide d'aller manger chez McDo à notre arrivée à Casablanca. C'est tellement réconfortant!!! Par contre, à ma grande surprise, ils n'ont pas de miel pour les croquettes. Il servent du miel à tous les matins avec les crêpes et le pain, mais pour les croquettes de poulet.. non! Notre hôtel est superbe et est ouvert depuis trois semaines seulement que l'ont nous dit. C'est super propre, il y a une belle douche, avec de l'eau chaude, un grand lit confortable, on se croirait ailleurs qu'au Maroc. Quand on regarde par la fenêtre par contre, on pourrait être à Gaza tellement c'est brisé, du béton, du gris, du brun, du rien et du pauvre. 

On décide de sortir pour retourner au petit café où nous étions allés le premier jour, le Café de France. On y prend notre dernier thé à la menthe - est-ce que j'ai mentionné que le thé à la menthe a le surnom de whisky marocain (ou berbère dans le désert)? C'est parce que puisque les musulmans ne boivent pas d'alcool, mais boivent toujours du thé à la menthe, ils appellent ça du whisky pour les marocains, hah! Aussi, je n'en avait pas parlé la première journée, mais tout le monde essaie de tout nous vendre. Assis au café pendant quinze minutes, quelqu'un vient et offre de cirer les souliers d'Eric, un autre type tente de nous vendre des portefeuilles et des ceintures, un autre c'est des jouets, un autre des lunettes de soleil, un se promène avec un grand bol de peanuts et vend des cuillères de peanuts, un autre des cigarettes, un autre des paquets de kleenex, un.... vend un miroir grandeur humaine (?), une vend des fleurs, et enfin il y la mère avec son bébé sur le dos qui coach son enfant de cinq ou six ans à aller demander de l'argent aux tables, et puis qui le chicane lorsqu'il n'a pas ramené d'argent. Tout ça, en quinze minutes top chrono. J'imagine que c'est ça, la pauvreté. 

Je ne crois pas en avoir parlé non plus, mais au Maroc il y a des fours communautaires. Donc plutôt que d'avoir un four dans ta maison, il y a un espèce de petite cabane au coin de la rue, et ça c'est le four où les gens vont pour faire cuire leurs trucs. Mais ils ne font pas vraiment cuire de lasagne là disons, c'est plus pour faire du pain, par exemple. 

Ça termine pas mal notre tour rapide du Maroc. De retour à l'hôtel, il y a un spécial 5 à 7 avec de la vraie alcool, alors on se dit que l'on va tenter notre chance. On commande quelque chose d'assez classique, deux gin tonic. Et ben non seulement le tonic est chaud, mais il est "flat". Mais quand on y pense, à quoi on s'attend quand le barman fait un cocktail et que lui-même n'a jamais bu d'alcool? Hahaha! On va souper dans un restaurant super authentique dans ce qui semble être une ancienne tour de garde sur le bord de l'eau, avec des canons et tout. Très bon, mais je commence à avoir hâte de manger à la maison. Bye bye Maroc! 

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